
L’élection de Roch-Marc-Christian Kaboré (MPP) ce 22 novembre 2020 à la présidence du Burkina Faso n’est pas une mauvaise nouvelle pour la France. Le fait que 13 candidats étaient en lice montre que c’est un signe de démocratie au sens où nous l’entendons.
Toutefois il convient de s’interroger sur l’influence de la France en Afrique francophone qui semble à la dérive. Ce pré, autrefois carré, s’assèche, et risque de mourir, mais pas du Covid-19 auquel sa population résiste grâce à sa jeunesse, mais par sa déstabilisation et sa militarisation. Exemples : coups d’État au Mali, dans d’autres pays, même les plus développés comme la Côte d’Ivoire.
Le commerce extérieur français est en net recul dans les pays sub-sahariens où il n’est plus que de 3 %. M’est avis que la France doit préconiser des coopérations plus audacieuses et une stratégie cohérente grâce au français, langue commune à plusieurs pays…
Combattre le djihadisme qui s’incruste est une chose, développer l’économie de ces pays en est une autre. Qui d’autre que nous pouvons le faire, à part la Chine , ancien pays semi-colonial et semi-féodal qui sait de quoi elle parle et se fait comprendre ?
Jean-Paul Metz
Secrétaire aux transports publics
UI lorraine MRC